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Georg Friedrich Rogall

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Georg Friedrich Rogall
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 32 ans)
KönigsbergVoir et modifier les données sur Wikidata
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Georg Friedrich Rogall (né le [1] à Königsberg et mort le dans la même ville[2]) est un théologien protestant prussien. Il est considéré comme un pionnier du piétisme en Prusse-Orientale.

Rogall grandit à Königsberg. Il étudie la théologie protestante à l'Université de Königsberg jusqu'en 1722 et à l'Université brandebourgeoise de Francfort en 1722/23. En 1723, il s'installe à l'Université Frédéric d'Halle, où il suit, entre autres, des cours de philosophie, de sciences naturelles et de mathématiques par Christian Wolff. À Halle, Rogall entre en contact avec August Hermann Francke, qui l'impressionne profondément et dont il devient l'ami et le compagnon de table[3]. Grâce à Francke, il s'enflamme à nouveau pour la religion et se concentre à nouveau sur la théologie. Il travaille également comme catéchiste à l'orphelinat Francke[4]. Après avoir obtenu sa maîtrise en 1723, Rogall retourne à Königsberg en 1724[5].

En 1725, Rogall obtient son doctorat en théologie et, contre la résistance du doyen de la faculté de théologie, Johann Jakob Quandt (de), devient professeur ordinaire de philosophie et professeur associé de théologie à l'Université de Königsberg sur ordre du roi Frédéric-Guillaume Ier. En 1727, Rogall devient inspecteur et prédicateur au Collegium Fridericianum piétiste ; En 1729, il en prend la direction et en 1731 il en devient officiellement directeur[5]. À l'époque où Rogall est directeur, Emmanuel Kant est accepté comme étudiant[6].

En 1729, Rogall devient conseiller consistorial, en 1731 professeur ordinaire de théologie, en 1731 curé de la cathédrale de Königsberg et inspecteur de l'école de la cathédrale. À l'âge de 33 ans, il décède l'année suivante à Königsberg « d'épuisement »[7].

Rogall, en association avec les professeurs Abraham Wolf et Johann David Kypke (de), introduit avec insistance le piétisme hallois (de) en Prusse-Orientale, pour lequel l'étudiant de Spener, Heinrich Lysius (de), y a déjà préparé le terrain. Les piétistes rencontrent une farouche opposition de la part des luthériens orthodoxes tels que le surintendant général Johann Jakob Quandt (de)[5]. Rogall réussit à convaincre Franz Albert Schultz (de), qui fait également ses études à Halle et est un partisan tout aussi controversé du piétisme, à Königsberg. Il poursuit le travail de Rogall en Prusse-Orientale après sa mort, notamment en tant que successeur à la direction du Collège Fridericianum[6].

Rogall est l'éditeur du recueil de cantiques Kern alter und neuer Lieder (Königsberg 1731), qui est longtemps utilisé en Prusse-Orientale[8]. Chaque chant de ce cantique comporte un « dicton central » destiné à exprimer le contenu sous une forme abrégée.

Références

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  1. Datum laut Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexikon (1751) und Killy, Deutsche Biographische Enzyklopädie (1998). Andere Nachschlagewerke geben meist nur das Geburtsjahr an und sind zwischen „1700“ und „1701“ unentschieden.
  2. « Georg Friedrich Rogall - Deutsche Digitale Bibliothek », sur www.deutsche-digitale-bibliothek.de (consulté le )
  3. (en) Stoeffler, German Pietism During the Eighteenth Century, BRILL, (ISBN 978-90-04-37842-1, lire en ligne)
  4. (en) Kelly Joan Whitmer, The Halle Orphanage as Scientific Community: Observation, Eclecticism, and Pietism in the Early Enlightenment, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-24380-1, lire en ligne)
  5. a b et c « Georg Friedrich Rogall (1701-1733) », sur users.manchester.edu (consulté le )
  6. a et b (en) Heiner F. Klemme et Manfred Kuehn, The Bloomsbury Dictionary of Eighteenth-Century German Philosophers, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-4742-5598-1, lire en ligne)
  7. Weil ihm nun der König dabey viel schwere und ausserordentliche Geschäfte auftrug; so wurde er dadurch so entkräfftet, dass er 1733 den 6 April, im 33 Jahre verstarb. In: Christian Gottlieb Jöcher, Allgemeines Gelehrten-Lexicon, Bd. 3, 1751
  8. « Georg Friedrich Rogall - MLE », sur www.mle.lt (consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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